Cuisinier
Je suis Samuel Kioko âgé de 28 ans un kényan né à Nairobi. Je vis et travaille au Kenya et suis le premier né d’une famille de quatre enfants. Mon rêve d’enfant était d’être un pilote mais le destin avait pour moi de devenir un chef cuisinier. Mes parents ont perdu leur emploi lorsque j’avais l’âge de 15 ans, ce qui fit que j’ai manqué de certaines choses de base dans la vie et que j’ai manqué mes cours. Immédiatement après mon secondaire, je devais aller trouver un emploi pour aider ma mère à s’occuper des autres frères et sœurs. En 2008, j’ai réussi à travailler dans une entreprise de jus à Ruiru. Je chargeai des camions et le peu d’argent j’ai eu m’a servi à aider ma mère pour acheter de la nourriture et payer les frais scolaires pour mes frères et sœurs plus jeunes. Après quelques mois, j’ai réussi de trouver l’emploi tant que serveur dans l’un des meilleurs restaurants de Nairobi. Je ne savais pas que ce art café était le début de mon voyage culinaire. Après un mois, j’ai été appelé pour une interview et j’ai obtenu la poste de serveur. J’ai commencé à travailler immédiatement. Comme le temps passait et par la grâce de Dieu, un membre du personnel a démissionné pour des cieux plus cléments et on nous a donné 2 jours pour postuler pour ce poste. J’avais la boule au ventre mais j’ai tenté ma chance. En rentrant chez moi, j’ai partagé l’histoire à mes parents et nous avons fait une prière. J’ai eu la chance, j’ai été choisi pour le remplacer et on m’a donné une période de probation d’un mois. J’ai travaillé sans relâche parce que je savais que la maison a été le pire endroit pour rester et j’avais besoin de ce travail pour soutenir ma famille.
Quelques mois passés, notre administration est venu d’Israël avec un chef et c’était mon un point décisif pour moi. Cette dame du nom de Chef Avivit était cool et connaissait la nourriture dans sa portée. Sa venue a changé ma vie car elle m’a fait découvrir la cuisine et me l’a fait envisager comme la meilleure carrière. Elle était tellement charismatique que j’ai pu travailler 12 heures et c’est à ce moment que je me suis laissé tenter par la cuisine. J’ai ensuite eu la chance de travailler auprès de bons cuisiniers comme chef Wamoto et Chef Teddy qui m’ont accompagné et m’ont donné espoir. Un soir j’ai préparé un repas pour un invité et ce dernier avait ouvert un restaurant à Mombasa. Il était si heureux de son plat qu’il a demandé à la serveuse de m’appeler pour me serrer la main. Quand je suis allé à sa rencontre je pensais que c’était peut-être une plainte au lieu de cela il était reconnaissant et m’a donné sa carte de visite afin que je l’appelle. Le lendemain matin je l’ai contacté et il a souhaité que l’on se rencontre pour parler d’une possibilité d’emploi dans son prochain restaurant. J’ai alors démissionné et je suis allé travailler avec lui pour une période de 3 ans. Les portes ont ouvertes et nous avons ouvert dans un autre endroit de Nairobi où travaille jusqu’à présent et le restaurant continue de croître de jour en jour.
Comme un jeune chef ayant eu la possibilité de travailler avec des ingrédients différents et provenant de différentes régions du Kenya, je dois dire que la gastronomie africaine a le potentiel pour être appréciée à travers le monde, donc si nous, les chefs cuisiniers nous nous surpassons dans la pratique et que nous prenons au sérieux notre métier, nous serons cable de la faire apprécier bien plus. Au Kenya, les chefs font un excellent travail à ce sujet. Je pense au Chef Rubia qui est un de mes mentors et qui fait un excellent travail.
Aujourd’hui, nous visitons les institutions qui offrent des cours de restauration et nous parlons aux étudiants, afin de répondre à leurs questions et en vue d’essayer de nourrir en eux la passion pour les arts culinaires. Quand je passe du temps avec des étudiants à l’école, je leur dis généralement que l’importance de notre cuisine africaine est son unicité.
La nourriture joue un rôle clé dans notre économie, jusqu’à ce que nous commençons à exporter des aliments en provenance d’autres parties du monde tout en sachant qu’ils ne peuvent rien pour la lutte contre la pauvreté sur notre continent. La nourriture Africaine est notre vie et nous devons la protéger.
La gastronomie Africaine n’a pas été populaire parce que la nourriture a été perçue comme ayant trop d’huile, trop de glucides et pas assez de protéines. Mais nous pouvons la vulgariser en rendant accessibles nos plats africains bien-aimé aux reste du monde et aussi en créant une demande pour la restauration Africaine en utilisant des ingrédients Africains et en proposant des produit qui adaptent les recettes correspondant aux autres cuisines internationales et offrant également la variété des goûts.