Max Gnamien

Max Gnamien

Cuisinier

Je suis Maxime Gnamien, j’ai 24 ans et  je suis de nationalité franco ivoirienne. Je suis né à Abidjan et je vis en France la plupart du temps.

C’est après un baccalauréat littéraire que je me suis lancé dans la cuisine, à la suite d’une pré-formation qui m’a permis  de découvrir le métier de cuisinier. J’ai ensuite décidé de m’inscrire à l’Ecole hôtelière de DAX  (France) où j’ai réalisé trois années de formation.

Cependant, mon amour pour la cuisine est née bien avant cette période. En effet, enfant, j’appréciais traîner dans la cuisine avec ma grande-mère d’origine caribéenne et mon grand père qui à la fin de chaque partie de pêche, nous faisait son fameux “kedjenou de poisson”.

Aussi, durant mon parcours, j’ai eu la chance de rencontrer  des chefs qui m’ont montré la voie à suivre tels que Mr JEAN MARIE GAUTIER qui me disait que « cuisiner, c’est communiquer » et chef DIEUVEIL MALONGA avec son concept de « l’afro-fusion », qui a ravivé en moi un intérêt pour l’immensité de patrimoine culinaire africain.

Durant ces années, j’ai également eu la chance de travailler pendant deux ans dans un palace, l’Hôtel du Palais à Biarritz, mais aussi de découvrir le métier dans d’autres pays comme l’Angleterre et l’Ecosse, pays réputés pour leurs viandes.

Nombreux sont les chefs qui m’inspirent. J’aime particulièrement le chef italien MASSIMO BUTTURA  pour sa cuisine sentimentale, le chef DABLE pour son courage et le chef MALONGA pour ses créations hors du commun.

Pour moi, la cuisine africaine est vaste, à beaucoup à offrir et reste encore à découvrir. Il ne faut pas hésiter à aller dans les terres apprendre de nos grand-mères, elles, qui ont le secret de ces recettes qui ont bercées notre enfance avec leurs épices et leurs herbes.

Tout au long de ces années, j’ai essayé et je continue de faire découvrir des produits africains à mes responsables et à mes collègues car c’est toujours un plaisir pour moi de les voir sourire après avoir dégusté un “yassa de poulet” ou encore une sauce graine. Je pense qu’il nous revient, à nous passionnés de cuisine, de valoriser la cuisine africaine en lui donnant une valeur moins limitée en vue de lui enlever cette étiquette de cuisine bourrative et pas raffinée.