Cuisinier
Je suis Balla Ali, Camerounais de 26 ans vivant actuellement au Cameroun. J’ai fait mes études primaires et secondaire à l’école publique de Buea où j’ai obtenu mes certificats d’études primaires et secondaires. Lorsque j’étais en école secondaire, j’aidais ma tante, Madame Matilda Effange, un Chef renommée dans ma ville. C’est ainsi qu’en travaillant à ses côtés, j’ai obtenu mon premier certificat de cuisine.
Mon amour pour la cuisine a commencé au bas âge puisque je passais mon temps à observer ma grand mère, qui avait un restaurant. Rien ne me donnait autant de joie que de la regarder servir ses clients et d’apprécier le sourire qu’elle offrait à ces derniers. Cela me fascinait et m’inspirait beaucoup et m’a donné envie de faire de même. Depuis ces moments, mon amour pour la cuisine n’a cessé de grandir.
Durant ma deuxième années à l’école secondaire, j’ai dû quitter la maison car ma maman est tombée malade. Je suis allé vivre chez ma tante qui avait un société de service traiteur. C’est elle qui m’a formé à la pâtisserie, la cuisine et la décoration d’intérieur. Après mon stage, j’ai commencé à cuisiner avec Shery L, Lewis, un auteur américain de renommée qui était en visite au Cameroun avec des amis. Après son départ pour les Etats Unis, j’ai commencé à travailler pour l’Hotel Mermoz qui en quelques mois m’a promus au rang de Steward à bord du navire et ceci pendant un ans. J’ai ensuite travaillée pour le Directeur Général de la Société Camerounaise de CAfé et Cacao. Cinq mois plu tard, j’ai été appelé à travailler pour une société hollandaise pendant 4 ans avant de me décider à les quitter pour de nouvelles aventures culinaires dans le monde de la cuisine.
Je me définie comme un chef enthousiaste qui à accumulé plusieurs années d’expériences auprès de Chefs qui me permettent aujourd’hui d’inspirer, à mon tour, d’autres Chefs En apprenant d’abord de ma Maman et ma Grand Mère puis en réalisant des stages avec Madame Matilda Effange et avec le Chef Malonga pour qui j’ai beaucoup de respect car il m’a beaucoup inspiré par le transfert de ses techniques et méthodes. J’ai créé deux (2) recettes personnelle : le Maccabo sauté aux lait de noix de palmiste et le “Wangis” qui est un plat à base du riz.
La seule chose qui réunit les peuples en Afrique, c’est la nourriture. La cuisine Africaine est vraiment vaste, donc pour la valoriser, les chefs Africain doivent être unis et surtout ils doivent créer les plateformes pour éduquer les jeunes sur nos différents mets et épices.